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Disponible en location
95 min
Allemagne, États-Unis, Royaume-Uni, 1999

Musique originale : Popol Vuh Production : Werner Herzog Film GmbH
Allemand, Anglais
Français, Anglais

Les films de Werner Herzog



Résumé


Klaus Kinski est terrassé par une crise cardiaque le 23 novembre 1991, à l’âge de 65 ans. Werner Herzog ne se rend pas immédiatement compte que son ami a disparu, ce n’est qu’une annonce, des mots qu’il ne parvient pas à incarner. C’est seulement lorsqu’il répand ses cendres dans le Pacifique qu’il comprend que Kinski n’est plus. Malgré tout, il le sent toujours à ses côtés et en 1998, il ressent si fortement sa présence qu’il sait que le moment est venu d’évoquer leur aventure commune, leur amitié, leur collaboration, leur haine.

L'avis de Tënk


Dans Ennemis intimes, Werner Herzog revient sur sa relation pour le moins tumultueuse et complexe avec l’acteur Klaus Kinski, huit ans après le décès de ce dernier. Le documentaire brosse le portrait de deux hommes obsédés par leur art, que rien ne semble pouvoir arrêter… pas même l'envie de se tuer l'un l'autre ! Pour parler de son « ami », Herzog retourne entre autres dans la jungle péruvienne, lieu de deux de ses collaborations les plus fructueuses (et dangereuses et insensées) avec Kinski : Aguirre, la colère de Dieu (1972) et Fitzcarraldo (1982). Herzog utilise d’ailleurs des extraits de l’excellent Burden of Dreams (Les Blank, 1982), documentaire qui chronique le tournage éprouvant de ce long métrage.

 

Bien qu’Ennemis intimes, avec toutes ses anecdotes incroyables, soit une sorte de célébration de la mégalomanie, de la démesure et de l’adroite manipulation souvent nécessaires à l'aboutissement de projets d’envergure, il se termine étonnamment sur une note tout en douceur, en opposition totale avec la séquence d’ouverture du film. En plus de souligner la profonde complexité des êtres et leur multiplicité inhérente, cette touchante conclusion est l’occasion pour Herzog de montrer la fascination, bien réelle et sentie, que Kinski exerçait sur lui.

 

 

 

Jean-Philippe Desrochers
Critique

 

 

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