Résumé
À partir de son journal intime, filmé en vidéo sur plus de dix ans, le cinéaste Alain Cavalier invite à une méditation sur la vieillesse, la faiblesse, la mort. Fait d’instants de vie, d’éclats d’images, ce film compose une mosaïque où le public est invité à trouver sa place par lui-même…
L'avis de Tënk
Dans la douce lumière du jour et la sombre caresse de la nuit, le cinéaste Alain Cavalier filme son quotidien. Pendant 10 ans, il va scruter amoureusement son entourage, sans jamais oublier que derrière l’objectif, existe un homme qui fait du cinéma. Cavalier retourne la caméra vers lui et s’expose en nous livrant un témoignage vibrant sur l’acte de création. Un acte impossible à réaliser hors des petites choses qui forment notre quotidien. En terminant le fabuleux film qu’est Le filmeur, on ne peut s’empêcher de penser que pourrait être si douce la vie, si on prenait vraiment la peine de s’arrêter pour l’observer.
Miryam Charles
Cinéaste
