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13 min
France, 1978

Production : CNRS images, Les Films de l'Homme
Français
Anglais

Les films de Sarah Maldoror



Résumé


Et les chiens se taisaient est basé sur des extraits enregistrés de la pièce éponyme d’Aimé Césaire, où le rebelle s’exprime dans un long poème empreint de douleur devant sa mère, criant haut et fort sa révolte contre l’asservissement de son peuple. Gabriel Glissant et Sarah Maldoror apparaissent en tant qu’acteur·trice·s au Musée de l’Homme à Paris consacré à l’Afrique noire, intégrant trois spectateurs dans leur jeu qui endossent le rôle de témoins silencieux. Quelques images de statues et de masques provenant des collections de l’institution, ainsi que des échappées de paysages martiniquais, viennent compléter cette oeuvre cinématographique.

L'avis de Tënk


Ce film nous amène dans deux espaces qui portent les stigmates du colonialisme et de l’esclavage : les réserves du Musée de l’Homme à Paris, et les paysages sereins de la Martinique. Guidant un groupe de jeunes étudiants à travers les archives du musée, le « rebelle » se confronte aux masques et aux sculptures africaines, et livre une critique puissante de l’esclavage et de l’injustice. Sa voix résonne et projette la vision d’un monde nouveau, libéré des griffes oppressives du régime capitaliste colonial. Ce court métrage reflète les engagements de Maldoror en matière d’éducation, de culture et de changement social. Elle se réapproprie et subvertit le musée, le transformant en un puissant espace de décolonisation culturelle.

 

Dareen Hussein
Auteure et programmatrice

 

 

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