Résumé
Sur les images d’un cinéma désaffecté et promis à la démolition, la voix de Guy Gilles évoque l’âme de ces salles de quartier, lieux magiques qui lui ont donné une certaine idée de la liberté, de l’évasion et du rêve. Un hommage intime et poétique au septième art et à ses temples menacés ou disparus.
L'avis de Tënk
Pour le plaisir
L’entracte n’en finit plus
Mais s’il fait partie du spectacle
C’est qu’on y ouvrira bientôt un garage
Dehors
Les visages de Belmondo et Karina
Qui scrutent le vide
Porté par le hors-champ d’un temps qui a laissé sa trace
Une main passe sur un portait de Gabin
Puis, une silhouette découpe des regards
Dans une salle devenue trop grande
Nostalgie et contre-jour
Ou portrait avant-gardiste de l’adolescence
D’un certain Pierre Brumeu
Tout s’assemble et se dépoussière
Sous le travail de l’orfèvre Gilles
Matthew Wolkow
Cinéaste et curieux de métier