Résumé
Quand le grand âge impose la déchéance physique et quelques fois mentale, y a-t-il moyen de conserver une attitude espérante face à la vie et ses mystères? C’est la question que veut aborder ce projet documentaire en interpellant non seulement les spécialistes tels les gériatres, gérontologues, psychologues et philosophes, mais d’abord et avant tout l’expérience vécue des personnes âgées elles-mêmes.
L'avis de Tënk
J’ai eu la chance d’effectuer de la recherche pour Fernand Dansereau au cours de ses récents films : L’érotisme et le vieil âge (2017), Le vieil âge et l’espérance (2019), Joie qui deviendra probablement À la lumière du soir (titre de travail) et qui sortira prochainement.
J’ai connu Fernand Dansereau dans le milieu du cinéma des années 70 et j’aimais déjà beaucoup sa façon de penser et de s’intéresser aux gens. En revoyant Le vieil âge et l’espérance, je suis à nouveau émerveillée par toute la tendresse et l’émotion de ce film; les images magnifiques de Julien Fontaine (l’eau, les forêts, le verger et les gens, surtout); le son très précis et attentif de Stéphane Barsalou; la chaleur humaine de la directrice de production, Sylvie Lapointe; la présence discrète et créatrice de la musicienne, Francine Beaudry; et bien sûr, la concentration attentive de Dominique Sicotte à mettre tout son cœur et sa compétence au service du montage.
Tout ça, stimulé par l’empathie de Fernand, par sa soif de connaître les gens et surtout - je n’en reviens pas encore! - par sa capacité d’écoute, d'ouverture et de respect pour les idées différentes des siennes.
J’ai aimé faire de la recherche pour Fernand, mais j’ai surtout beaucoup appris au cours de nos longues conversations. « La vie, c’est le désir »comme on le dit dans ce film. C’est aussi la paix et la sérénité, dans le meilleur des cas. Mais pour moi, c’est surtout continuer à apprendre et à découvrir, et je le dois beaucoup à Fernand ces dernières années. Merci Fernand!
Lucette Lupien
Tête chercheuse