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Disponible en location
74 min
France, 1996

Production : Les Films de l'Astrophore
Français
Anglais

Filmer au « je »



Résumé


Un cinéaste rencontre une femme. Par petites touches, il filme avec sa caméra vidéo des moments de leur vie, des objets, des lieux, puis se rend compte qu’il ne stocke pas des souvenirs mais qu’il construit un film. Il demande à la personne l’autorisation de continuer… Après un an de tournage, 75 minutes de vidéo racontent l’histoire d’un lien tissé dans le quotidien et sublimé par le sentiment.

L'avis de Tënk


Un homme et une femme se rencontrent. Une histoire d’amour. Une année d’existence partagée. Des objets : une paire de lunettes, une pierre brésilienne, une baleinière miniature, deux montres échangées qui finissent par s’accorder. Des parties du corps : un oeil, un sein, une main, un pied. Des récits : la mort d’un père, un souvenir troublant d’agression, un moment de bonheur dans l’enfance. Et surtout la vie à deux et la présence de l’autre qui s’emmêle à la sienne : la peur de perdre, l’absence et la présence, le désir, les conflits et les résolutions. Pur délice d’un cinéma minimal filmé en Hi-8 qui dresse une cartographie du sentiment amoureux par le biais du fragment, La rencontre dévoile également la transfiguration du regard sous le pouvoir inouï de l’amour. Rappelant Les notes de chevet - oeuvre majeure de la littérature japonaise qui se présente à la fois comme un journal et comme une énumération infinie du monde - ce film présente la force d’évocation des objets, amulettes mémorielles qui agissent comme autant de témoignages de nos existences. Journal d’amour construit à quatre mains, quatre yeux et deux bouches, qui communique la grandiosité et l’émoi d’un sentiment naissant.

 

 

Naomie Décarie-Daigneault
Directrice artistique de Tënk

 

 

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