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97 min
Royaume-Uni, 2014

Production : British Film Institute (BFI), Film4, PULSE FILMS, CORNICHE PICTURES
Anglais
Français

Arts



Résumé


Chanteur expressionniste de rock, blues et gothique, musicien, mais également écrivain, le charismatique leader des Bad Seeds célèbre son 20 000e jour sur Terre, à 59 ans et 9 mois, en plongeant le spectateur au coeur de son intimité, à Brighton, sa ville d’adoption. Une journée pourtant semblable à toutes les autres dans la vie de Nick Cave : réveil matinal, séance d’introspection devant le miroir, puis longue plage d’écriture de textes.

L'avis de Tënk


À la fois document des séances d’enregistrements de l’album Push the Sky Away (2013), œuvre biographique et film d’art et d’essai, 20 000 jours sur Terre propose en outre une réflexion profonde sur la célébrité, le processus créatif, la mémoire, le temps qui passe.

S’éloignant du documentaire classique, le film relève presque entièrement de la mise en scène, bien que les propos des intervenants ne soient pas scénarisés. À un psychanalyste, Cave raconte que son père, quand il lui lisait le premier chapitre de Lolita, prouvait que la littérature peut transcender la monotonie de l’existence. Vers la fin du film, lorsque le chanteur, pendant Jubilee Street, répète : « I'm transforming / I’m vibrating / Look at me now! » (Je me transforme / Je vibre / Regardez-moi!), on constate que Cave, comme son père autrefois, parvient à s’élever, à devenir quelqu’un d’autre, grâce à son art (la musique et la scène).

Dans la pièce titre de Push the Sky Away, Cave écrit : « Some people say it’s just rock and roll / But it gets you right down to your soul » (Certains disent que ce n’est que du rock / Mais ça vient vous toucher au plus profond de votre âme). C’est précisément ce que fait 20 000 jours sur Terre.

 

 

 

Jean-Philippe Desrochers
Critique

 

 

 

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