Résumé
Un voyage dans le monde de Felix Kubin à travers ses expériences musicales et sonores grâce à son instrument de prédilection, le KORG MS20. Le portrait d’un artiste génial dans la tête de qui la musique ne s’arrête jamais… Où l’on donne à manger des micros à des chiens en Slovaquie, où l’on enregistre les sons d’une bouche d’aération ou des chants sous-marins, et où l’on accepte joyeusement de plonger dans la fiction des rêves et des cauchemars qui hantent les chansons et créations sonores de cet artiste sans frontière, prince allemand de la musique électronique contemporaine.
L'avis de Tënk
Felix in Wonderland est un portrait facétieux, fruit de la rencontre entre deux artistes, aussi fantasques l'un que l'autre : le compositeur de musique électronique Felix Kubin et la cinéaste Marie Losier. Tous deux sensibles au réel, dans lequel ils puisent leur matière pour la restituer enchantée dans leurs arts respectifs, Felix balade son micro – à la recherche de la musicalité dans le bruit – comme Marie balade sa caméra. Ils n'hésitent pas à donner parfois un coup de pouce à une réalité trop morne, par la mise en scène et l'expérimentation pour y trouver la beauté, créant dans les intervalles un monde dissonant. Le film est alors cet espace partagé dans lequel Felix peut, avec la complicité de la cinéaste, illustrer tout un imaginaire auquel il s'adonne par la musique. Mais ce portrait joueur et joué est aussi et surtout une fenêtre sur le travail et la méthode d'un musicien aussi excentrique que rigoureux.
L'équipe éditoriale de Tënk
