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Available for rent
11 min
France, 1968

Production : Iskra
French

History



Synopsis


This film shows the workers at Wonder who, on the morning of June 10 1968, voted to return to work after three weeks of strike. A young woman refuses to return. She shouts: “I won’t come back, no I won’t. I don’t want to go in this disgusting jail anymore.” Around her, workers gather. The union representatives, architects of the recovery, approached and tried to calm her down. A student passing by add fuel to the fire. It didn’t take much for this sequence shot to become one of the classics of direct cinema.

A word from Tënk


La reprise du travail aux usines Wonder est un film qui aurait très bien pu ne pas exister. Tournées par un groupe d’étudiants de l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC), ces images devaient initialement faire partie d’un long métrage portant sur l’OCI intitulé Sauve qui peut Trotsky. Or, les chutes de tournage de ce documentaire engagé disparaissent dans des circonstances mystérieuses en juillet 1968, et seule cette séquence demeure. En moins de 10 minutes, on assiste à la révolte et au désarroi d’une population ouvrière qui se sent trahie et bernée par les instances syndicales, à travers le discours spontané et enragé d’une jeune ouvrière qui refuse de retourner au boulot, dans des conditions qu’elle décrit comme étant exécrables. Cette reprise du travail, serait-elle vraiment une victoire syndicale ? Alors que le film est encore plutôt méconnu aujourd’hui, il n’en demeure pas moins important tant pour son apport à l’histoire du cinéma direct, qu’à celle du cinéma militant.

 

 

Frédéric Savard
Archivist and programmer

 

 

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